Jumelage
Présentation de CAMLEZ
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Camlez est située en Bretagne, dans le département des Côtes d’Armor.
Son nom vient de l’ancien breton Camm ou Kamm, courbe ou boiteux, et lez, loi ou château.
Une occupation du site dès le Néolithique est attestée par la présence de plusieurs menhirs, comme celui de Launay, qui mesure 4m de haut.
Résultat sans doute de démembrement de la paroisse de Penvénan, la paroisse de Camlez est mentionnée comme telle à la fin du XIVème siècle et fait partie du fief épiscopal des Régaires de Tréguier jusqu’en 1784.
La première municipalité date de 1790, mais les premières délibérations du conseil encore lisibles datent du 17 février 1808.
C’est en 1813 que le maire et l’adjoint de cette commune prêtent serment à l’Empereur.
De 1906 à 1950, une halte de chemin de fer est construite dans le quartier Saint-Nicolas sur la ligne Paimpol-Lannion.
Monuments et sites
Motte Féodale de Croas-Husto
Xe-XIe siècle Convennat-an-Dossen
La commune de Camlez possède, outre celle-ci, une seconde motte féodale, celle de Kerham. Les mottes féodales remontent au Moyen-Âge et constituent l’assise des châteaux féodaux. Celle-ci est de forme tronconique circulaire. Sa plate-forme sommitale, également circulaire, présente un léger surcreusement.
Ce vestige subit en 1972 les effets du remembrements et se trouve ainsi tronqué en 2 endroits. Son fossé est alors comblé pour faire place à un chemin.
Voûte Soleil
XVe siècle Granit Manoir du Donan
En 1506, le manoir du Donan appartient à Olivier de Bégaignon, seigneur du Rumen et du Donan. Il passe ensuite aux mains de la famille de Lezhildry puis, au XVIIIe siècle, à la famille de Trécesson, compte de Carné. La seigneurie de Donan a droit de basse et moyenne justice dans l’auditoire de Téguier. Le manoir et ses dépendances relèvent alors de l’autorité du roi.
Enclos paroissial
Granit Eglise Saint-Trémeur
L’enclos du cimetière et son entrée principale proviennent du château de Kerham. Il s’agit sans doute d’un don de la famille Boussougan. LA cloche de l’église primitive, cachée pendant les guerres de Religion, est retrouvée peu de temps avant la reconstruction en 1714. Cette église, dédiée à Saint Trémeur, patron de Camlez dont le culte est souvent lié à celui de Saint Gildas, est terminée en 1891.
Blason
1634 Granit Chateau de Kerham
En partie détruit sur l’ordre du Cardinal de Richelieu, ce château est reconstruit à l’initiative de Jean Le Lay, seigneur de Kerancam. Le blason de la famille Le Lay est l’un des seuls éléments du château encore en état. Ce nom tiendrait son origine d’un ancêtre boiteux ayant rendu justice dans la commune, lui donnant ainsi son nom. L’édifice semble avoir été construit sur le modèle de château de Guernanchanay à Plouaret, notamment pour la galerie percée d’arcades. Il ne reste aujourd’hui que cette dernière, ainsi qu’une enceinte crénelée en ruine. Le propriétaire, Monseigneur Marboeuf, archevêque de Lyon, ayant émigré à la Révolution, le château est vendu comme bien national.
Chapelle Saint-Nicolas
1824-1922 Granit et schiste Kerguénan
Cette chapelle, dite « de Kervoenan » dans les archives, est reconstruite en 1824 après avoir été reconnue par le gouvernement en 1818. Elle remplace certainement la chapelle Coz du château de Kerham, et abrite les statues de Saint-Nicolas et de la Vierge. LE sanctuaire est à nouveau rénové et béni en 1922 par M. Gonidec, recteur de Camlez.
Stèle de la fécondité
7000-1000 av. JC. Hauteur 150cm Chapelle Saint-Nicolas
Selon la tradition, cette stèle a le pouvoir de rendre la fécondité aux femmes et de faire marcher précocement les jeunes enfants venus se frotter contre elle.
